Alexandre WebWyre - Internet - Devellopement - Monde Virtuel - Psychologie
lundi 28 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
Deballage de mon iphone 4
Hello
Pour ceux que ca interesse voila le déballage du merveilleux iphone 4
http://www.youtube.com/watch?v=TDkFHNjvTLQ
Pour ceux que ca interesse voila le déballage du merveilleux iphone 4
http://www.youtube.com/watch?v=TDkFHNjvTLQ
lundi 21 juin 2010
Cinq conseils pour améliorer votre "e-réputation"
- Prenez en main votre image.
Si vous laissez vos traces sur internet, les premières informations vous concernant doivent être profitables à vos . Curriculum vitae avec nom de domaine, profil dans les réseaux sociaux, page perso.
Si on cherche des infos sur vous, les liens de ces interfaces et de ces contenues gérés par vous seront les premiers à s'afficher sur la page du moteur de recherche.
- Suscitez de l'émotion.
Soyez vivants dans les forums, actualisez vos profils.
L'E-réputation est une émotion, celle que votre profil suscite au premier coup d'oeuil sur une page écran. Et surveillez ce qui se passe sur votre réseau au moins une fois par semaine. Sinon "No pain, no Gain" (pas de peine pas de profit) Il faut donner un peu de soi pour recevoir.
- Soyez aisément reconnaissable
On trouve beaucoup d'homonymes sur le web, affichez donc une photo récente et de bonne qualité. Travaillez les détails : une originalité vestimentaire , un pictogramme, un code couleur qui sera associé à tout ce qui se rapporte à vous. On ne pourra vous confondre avec personne d'autre.
- Lachez prise
On ne montre pas tout de soi sur internet, mais on peut choisir d'en montrer un peu. Il ne faut pas se faire une montagne d'un écrit ou d'un commentaire acide sur un forum, publié en réponse à une idée que vous auriez émise. Votre E-réputation n'en souffrira pas plus que dans la vie réelle. N'hésitez pas à parler de vos talents ou de vos centres d'intéret.
- Soyez honnête
Evitez de mentir , d'extrapoler, de vous inventer un personnage, afin de ne pas vous survendre, mais de mettre en valeur vos performances. s'il y a trop de différence entre votre image virtuelle et la réelle , il se trouvera toujours quelqu'un pour le faire savoir. Éventuellement à un recruteur ...
Six conseils pour trouver votre style en plublic
- Position
Le premier conseil que je donne, c'est d'être bien assis sur le bassin, les jambes ecartées à la largeur du bassin. Cela procure une bonne mbilité du buste.
- Souffle
Avant de prendre la parole, le mieux est de poser sa main sur son nombril, d'inspirer et d'expirer par le ventre, comme le font les comédiens. Cela permet à la voix de porter et, en plus, cela dénoue le plexus, ce qui chasse le trac.
- Regard
Dans l'auditoire, regardez le plus de gens dans les yeux. Pour les timides, je conseille de viser entre les sourcils. A distance votre interlocuteur croira que vous plantez votre ragard dans le sien.
- Deplacement
Un bon déplacement accompagne les effets du discours, façon "tennis" : action-mouvement-action-mouvement. Un tennisman est fixe et ragarde son adversaire quand il reprend une balle, mais il court entre deux coups pour se replacer. De même, un orateur ne bougera pas quand il avancera ses arguments, mais marquera ses effets en se déplaçant. Par exemple, en s'approchant du public, on accroit le coté émotionnel du discours
Régle d'or : quand on recule, on ne tourne pas le dos au public.
- Gestuelle
Bien bouger les bras et les mains, c'est bien parler. Ce n'est pas un hasard si les bégues réapprennent à parler avec des mouvement (voir rubrique psy) .
Il faut adopter une gestuelle variée et pertinente, sans en abuser, sinon le discours parait répétitif ou frénétique.
- Hiérarchie
Toutes les idées que vous souhaitez mettre en avant n'ont pas la même importance. Pas la peine d'essayer de les caser en même temps. Chacune doit arriver quand c'est son heure.
Cinq conseils pour améliorer ses relations au bureau
- Acceptez de ne pas savoir.
Ne craignez pas l'incertitude. Acceptez l'échec car vous avez pris un risque, vous avez essayé et vous avez appris.
- Fuyez les non-dits
Rien de pire que de s'enfermer dans l'interprétation d'une situation qui peut parfois être très éloignée de la réalité. Car le représentation qu'on s'en fait n'est pas la réalité d'elle même
- Exprimez vos émotions sans agressivité
Ce n'est pas parce que vous êtes au travail que vous ne ressentez rien. Quand le contexte s'y prête, n'hésitez pas à verbaliser vos émotions
- Sachez écouter
Pour avoir de bonnes relations avec les autres, mieux vaut être dans l'ouverture, l'acceptation de la différence plutôt que dans le jugement. Vous êtes plus efficace en évoquant vos besoins et non les lacunes de ceux avec qui vous travaillez
- Prenez du recul.
Qu'ils soient formulés par des collègues ou un manager, les jugements ne constituent jamais une vérité absolue. Ils sont toujours à replacer dans un contexte professionnel qui ne doit entamer ni la valeur personelle ni l'estime de soi : celles-ci ne se limitent pas aux seules compétences reconnues dans le milieu de travail.
Cinq conseils pour mieux faire parler votre corps, de ....
Vous êtes muet ? Votre corps, lui, peut se montrer très bavard.
Si on ne peut pas toujours lutter contre ce que Joseph Messinger nomme les "refrains gestuels", ces positions que l'on adopte sans s'en apercevoir, on peut toujours tenter de s'approprier les plus utiles pour être bien perçu ou mieux communiquer.
A partir des ses catégories gestuelles, décryptage de quelques gestes positifs.
Si le bras droit est pas dessus le bras gauche, votre profil offensif indique un souci d'affirmation de soi. La position inverse indique une personnalité plutot défensive plus réactive qu'active. Mais attention, cette typologie, comme toutes les autres, doit être inversée pour les femmes et ... les gauchers.
Si le pouce droit est au-dessus du gauche, la raison domine l'émotion. c'est la marque de l'ambition, de celui qui ne croit pas que ce qu'il voit, qui préfère les preuves aux intuitions
Assis pour un entretien ou lors d'une réunion, vous appuyer les avant-bras sur la table. C'est la position de l'entrepreneur, vous donnez l'image de quelqu'un de "rentre-dedans" ou de sportif
Elles représentent symboliquement le contrôle ou la maitrise de soi. Si vous passez la jambe droite sur la gauche, vous envoyer un message de sympathie. C'est votre cerveau cognitif, commandé par l'aire cérébrale gauche, qui est en action
Vous ecoutez votre interlocuteur et vous posez l'index droit le long de votre visage. Vous envoyez le signe d'une affirmation ou d'un contrôle de soi. L'index sur la joue gauche marque le flair ou l'intuition. Sur la joue droite l'analyse et le sens critique.
Si on ne peut pas toujours lutter contre ce que Joseph Messinger nomme les "refrains gestuels", ces positions que l'on adopte sans s'en apercevoir, on peut toujours tenter de s'approprier les plus utiles pour être bien perçu ou mieux communiquer.
A partir des ses catégories gestuelles, décryptage de quelques gestes positifs.
- Les bras croisés
Si le bras droit est pas dessus le bras gauche, votre profil offensif indique un souci d'affirmation de soi. La position inverse indique une personnalité plutot défensive plus réactive qu'active. Mais attention, cette typologie, comme toutes les autres, doit être inversée pour les femmes et ... les gauchers.
- Les mains croisées
Si le pouce droit est au-dessus du gauche, la raison domine l'émotion. c'est la marque de l'ambition, de celui qui ne croit pas que ce qu'il voit, qui préfère les preuves aux intuitions
- Les avant-bras sur la table
Assis pour un entretien ou lors d'une réunion, vous appuyer les avant-bras sur la table. C'est la position de l'entrepreneur, vous donnez l'image de quelqu'un de "rentre-dedans" ou de sportif
- Les jambes croisées
Elles représentent symboliquement le contrôle ou la maitrise de soi. Si vous passez la jambe droite sur la gauche, vous envoyer un message de sympathie. C'est votre cerveau cognitif, commandé par l'aire cérébrale gauche, qui est en action
- L'index le long du visage
Vous ecoutez votre interlocuteur et vous posez l'index droit le long de votre visage. Vous envoyez le signe d'une affirmation ou d'un contrôle de soi. L'index sur la joue gauche marque le flair ou l'intuition. Sur la joue droite l'analyse et le sens critique.
lundi 14 juin 2010
Cinq conseils aux femmes pour accorder votre look à votre personnalité.
Silhouette
"Les couleurs doivent suivre la morphologie :
 silhouette large, couleurs sombres, pour donner une impression d'allongement du corps.
 l'inverse, une personne filiforme doit s'imposer grâce aux couleurs "
Couleurs :
"Si vous optez pour une tenue bicolore, veillez à ce que les tons ne soient pas répartis à proportions égales, ce qui produit un effet "cassé en deux" disgracieux. Optez plutôt pour deux tiers de la tenue dans une couleur, et un tiers dans l'autre.
Si vous portez trois couleurs, mettez en avant une couleur dominante (70% de la tenue), les deux autres représentant 20 et 10%
Formes :
"Avec un visage rond, optez pour les cheveux longs et les lunettes ovales.
Avec des jambes fines, pas de chaussure pointue.
Pour des silhouettes menues, pas de gros sacs.
Pour les mollets larges, pas de semelles compensées"
Tabou !
"Proscrire toujours deux couleurs en entretien d'embauche :
Le vert et le jaune. Dans certaines régions elles sont l'objet de superstitions.
La premiere passe pour un porte-malheur et la seconde est la couleur de la trahison."
Chiffres :
"Pour une femme, la forme idéale de la silhouette est le huit, le type de corps ou la taille est bien marquée. Il faut donc tâcher le plus possible d'y arriver, Grace par exemple à une ceinture qui souligne la taille.
Par ailleurs, visuellement, un est plus long que deux. Par exemple, un pantacourt sépare la jambe en deux : le tissu et la peaux. Il produit donc un effet d'allongement moindre qu'un pantalon classique. C'est la même chose avec la couleur : si vous portez une seule couleur, vous donnerez l'impression d'être plus grand que si vous coupez votre silhouette en deux avec deux couleurs tanchées.
"Les couleurs doivent suivre la morphologie :
 silhouette large, couleurs sombres, pour donner une impression d'allongement du corps.
 l'inverse, une personne filiforme doit s'imposer grâce aux couleurs "
Couleurs :
"Si vous optez pour une tenue bicolore, veillez à ce que les tons ne soient pas répartis à proportions égales, ce qui produit un effet "cassé en deux" disgracieux. Optez plutôt pour deux tiers de la tenue dans une couleur, et un tiers dans l'autre.
Si vous portez trois couleurs, mettez en avant une couleur dominante (70% de la tenue), les deux autres représentant 20 et 10%
Formes :
"Avec un visage rond, optez pour les cheveux longs et les lunettes ovales.
Avec des jambes fines, pas de chaussure pointue.
Pour des silhouettes menues, pas de gros sacs.
Pour les mollets larges, pas de semelles compensées"
Tabou !
"Proscrire toujours deux couleurs en entretien d'embauche :
Le vert et le jaune. Dans certaines régions elles sont l'objet de superstitions.
La premiere passe pour un porte-malheur et la seconde est la couleur de la trahison."
Chiffres :
"Pour une femme, la forme idéale de la silhouette est le huit, le type de corps ou la taille est bien marquée. Il faut donc tâcher le plus possible d'y arriver, Grace par exemple à une ceinture qui souligne la taille.
Par ailleurs, visuellement, un est plus long que deux. Par exemple, un pantacourt sépare la jambe en deux : le tissu et la peaux. Il produit donc un effet d'allongement moindre qu'un pantalon classique. C'est la même chose avec la couleur : si vous portez une seule couleur, vous donnerez l'impression d'être plus grand que si vous coupez votre silhouette en deux avec deux couleurs tanchées.
mercredi 9 juin 2010
Les joueurs de l'équipe de france doivent-ils retirer le bleu de leur maillot ?
Êtes-vous sportif ? Si oui, quelle est la couleur de votre tee-shirt ? Verte ? Couleur de l'espérence ? je répondrais : "Bof ! ". En effet, une étude démontre qu'il faudrait mieux choisir du rouge...
http://webwyre.blogspot.com/p/psychologie.html
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mardi 8 juin 2010
Pour ceux qui souhaiter telecharger iOS4 Golden master
Telechargement de i-tunes 9.2 et de iOS4 Golden Master
http://www.iphonexpert.com/how-to-download-ios4-iphone-ipod-touch-gm-firmware-itunes-9-2-beta/
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lundi 7 juin 2010
LINUX et WINDOWS, le choc des titans
1 Présentation des protagonistes.
Avant de rentrer dans l'arène présentons les protagonistes. A ma gauche Windows, un système d'exploitation apparu vers le milieu des années 80 et qui, à travers de nombreuses mutations a souvent changé de forme pour s'adapter au marché professionnel avec Win NT ou pour garder la pole position sur les systèmes grands publics avec W95 puis W98 et les suivants. A ma droite le challenger, LINUX, un système d'exploitation bien plus jeune puisqu'il date de 92 mais qui bénéficie dès sa naissance et par un simple effet de génétique d'une grande partie des avantages de UNIX, né en 1969, système qui lui a donné la vie. LINUX est un produit libre c'est à dire qu'il satisfait au quatre conditions qui définissetn un logiciel libre:- L'utilisateur peut l'installer et l'utiliser sur autant de poste de travail qu'il le souhaite
- Le code source est accessible à tout utilisateur
- Tout utilisateur peu corriger ou améliorer le code source
- La copie et plus largement la diffusion ne sont pas limités
2 La distribution LINUX
Précisons pour être complet que LINUX est souvent présenté sous forme de "Distribution" un terme qui peut être présenté comme un peu équivalent à "compilaton" en musique. Une distribution tout à fait courante contient sans problème de 2 à 3000 paquets, chaque paquet correspondant à un programme ou à une bibliothèque, en tout état de cause une nouvelle fonctionnalité du système. C'est ainsi que LINUX est généralement livré avec une foule de logiciels applicatifs parmi lesquels on trouve généralement au moins un serveur web, deux ou trois gestionnaires de bases de données (relationnels), encore plus de navigateurs, quelques logiciels de messagerie, au moins deux "pack office", quelques logiciels de traitement d'image et les applications multimédia classiques soit de quoi équiper confortablement le PC en logiciels d'application, tant pour une utilisation privée que professionnelle.Il convient de préciser que l'installation d'une distribution LINUX complète se fait généralement en moins d'une heure, ce qui est simplement un record compte tenu de la palette des applications qui sont généralement sélectionnées.
Bien sûr à ma gauche on trouve un éditeur capable de mettre en avant les mêmes fonctionnalités mais elles ne sont pas livrées avec le système d'exploitation et doivent faire l'objet d'un investissement additionnel. Quand à leur installation, ce sera bien sûr une opération par logiciel ou groupe de logiciel.
3 Comparaison des systèmes
Il est assez difficile de se faire une opinion fiable quand à la performance et aux mérites comparés des deux systèmes d'autant plus que les recherches sur Internet ou la lecture des articles de presse ne donnent que des éléments de réponse parcellaires. L'année 2002 a été très riche en communications sur le sujet. Une publication a eu l'effet d'une bombe, l'étude d'IDC concluant que Windows était, tout compte fait, moins cher à l'exploitation que LINUX, la différence pouvant être estimée entre 11 et 22%
.Cette allégation est d'autant plus curieuse qu'elle va à contre-courant d'études similaires conduites par des cabinets au moins aussi sérieux et qui arrivent très généralement à une conclusion inverse. Selon Robert Frances Groupes arrive à la conclusion que LINUX est globalement deux fois moins cher que le système concurrent, Cybersource chiffre quant à lui l'écart à 25
%
toujours en faveur de LINUX. Concernant le résultat curieux auquel arrive le premier cabinet cité il faut savoir que l'étude était commandée par ... Microsoft ce qui peut expliquer la conclusion.4 La note est "salée"
Je ne rentrerais pas plus avant dans l'analyse des publications et le débat d'expert. Il est évident que selon le type d'application choisie et la méthodologie adoptée on peut trouver des avantages à chacun des deux systèmes. C'est d'ailleurs en se plaçant dans un des ces cas particuliers qu'IDC est arrivé à une conclusion mathématiquement étayée, à défaut d'être parfaitement objective.Loin de ce débat je fonderais mon propos sur une autre approche, étayée elle aussi par un chiffre publié par IDC qui a dénombré près de 5 millions de PC vendus en France en 2002 répartis en 3.640 millions de PC bureautique, 1.170 millions de serveurs et 145 000 portables. Les acteurs dominants du marché du hardware sont dans l'ordre HP-COMPAQ, NEC, DELL, IBM et FUJITSU SIEMENS.
En soi le chiffre de cinq millions de machines réparties sur les tous les constructeurs de hardware du marché est impressionant. Si on prend maintenant en compte le fait que APPLE détient une part honorable mais objectivement marginale du marché, que LINUX, malgré une percée importante sur le secteur des serveurs représente encore une faible part des systèmes installés surtout en bureautique ou en utilisation domestique il vient que le grand gagnant de ces ventes est l'éditeur qui fournit tous les constructeurs de matériels en softs ! Chaque PC vendu en France est vendu avec une licence, généralement OEM, d'un des systèmes d'exploitation édités à Redmond. De très rares unités échappent à cette règle. Certains assembleurs acceptent de vendre une machine sans système d'exploitation en sachant parfaitement que l'acheteur a peu de chance de faire partie des cette minorité amusante qui utilise LINUX et que le plus souvent il va se dépêcher d'installer une copie illicite.
Ne perdons par ailleurs pas de vue que tous les constructeurs et les vendeurs de matériels sont soumis de la part de la firme de Redmond à une forte pression pour que soit inclue une licence OEM avec chaque machine vendue. Au point d'ailleurs qu'il arrive qu'on entende dire que la vente d'un PC sans système d'exploitation est impossible, voir même illégale ! Un comble quand on sait que c'est justement la vente forcée d'un système d'exploitation qui est purement et simplement illégale. Nous avons abordé ici le système d'exploitation. Mais avec un système d'exploitation, au sens strict de ce terme, on ne fait pas grand chose. Et le système de Redmond est justement un système d'exploitation au sens strict. Il faut donc ajouter un traitement de texte, un tableur, parfois un gestionnaire de bases de données etc. Rapportez cette liste de commission à la masse des machines concernées et, même en tenant compte du fait que les Français sont certainement bien classés sur le taux de piratage, il vient un montant qui ne déparerait pas à côté des chiffres qui constituent les comptes de la nation. N'oublions surtout pas que cette somme est versée par la communauté nationale à un éditeur de logiciel étranger. Il n'est pas besoin de s'étonner, dans ces conditions, que le patron de la boutique détienne la plus grosse fortune du Globe, que les profits de la société rappellent des chiffres qu'on ne rencontre généralement qu'au lendemain d'une élection, de préférence dans une république bananière !
Un passage à LINUX permettrait, pour chaque machine convertie au système alternatif, l'économie de plusieurs centaines d'Euros. A l'échelle de la communauté nationale l'économie se chiffrerait en centaines de millions d'Euros !
Mais alors me direz vous, si la démonstration est aussi parfaite, pourquoi le mouvement n'est-il pas plus engagé ?
5 Les résistances au changement.
Je suis assez tenté de dire que la résistance au changement est l'un des facteurs essentiels qui explique la faible pénétration de LINUX, tant au niveau de l'utilisation individuelle que des entreprises. Les Directions Générales ne sont peut-être pas encore assez conscientes du potentiel d'économies possibles. De leur côté les Directions Informatiques n'ont certainement pas cherché, pour partie d'entre elles, à s'aventurer dans une direction non orthodoxe. Qu'un réseau motorisé par un système d'exploitation majeur vienne a s'effondrer et on dira "défaut connu, on reboot on nettoie et ça repart". Qu'un réseau basé sur un système libre type LINUX ou BSD vienne à subir le même avatar et le Directeur Informatique aura du mal à expliquer à une DG agacée le bien fondé du choix d'une alternative au leader bien connu.La résistance est toutefois en train de faiblir. Selon une étude récente publiée dans "La Tribune" le 27 mars 2003 50
%
des entreprises clientes Microsoft envisageraient de passer à LINUX sur les serveurs dans les 12 prochains mois. Pour la bureautique le mouvement est moins net mais ne fera que s'amplifier au fil du temps. Déjà certains grands corps de l'état sont passés à LINUX. L'éducation Nationale a un plan de passage progressif aux logiciels libres. Toutes ces lézardes vont peu à peu fissurer la forteresse de Redmond et aboutir à un partage du marché.5.1 Loin d'une vision angélique
Ne voyez pas dans mon propos l'affirmation que le passage aux logiciels libres, à LINUX en particulier, sera sans douleur ni efforts. Je fais partie de ceux qui ont pris le train en route il y a déjà quelques années. Je mesure donc bien, à l'aune du chemin parcouru, la distance qui reste à franchir pour faire de LINUX le challenger reconnu du système établi.N'oublions pas enfin, que sauf dans les familles qui ont préféré APPLE et celles, peu nombreuses, qui sont déjà passées à LINUX, les enfants sont élevés depuis leur plus jeune âge à l'usage du cliquaudrôme de Redmond. Cette culture informatique est ensuite (bientôt on pourra dire "était") nourrie du passage à l'école, au lycée, suivi éventuellement d'études supérieures dans une grande école ou une université.
5.2 Piratage et menu fretin
Avez vous déjà réfléchi que nos établissements scolaires étaient certainement les pires repères de pirates qui puissent exister ? Et qui se souvient d'avoir entendu parler d'un contrôle des licences dans une école ou une citée universitaire ? Pour ma part je ne garde pas le souvenir d'une information de ce genre alors que j'entends ou lis régulièrement des messages adressés aux entreprises par le BSA et qui insistent sur la nécessité d'être en règle en cas de contrôle. Effet du hasard ou simple manque d'intérêt pour le menu fretin ? Difficile à dire. Pour ma part j'ai une autre explication bien moins brillante. Nos enfants sont, dès le sevrage, vaccinés à la marque de Redmond, élevés ensuite à la même potion. On les laisse enfin libres de se former sur les logiciels qu'ils auront piraté après quoi ils débarqueront en entreprise avec un CV qui précisera qu'il savent couramment utiliser tel traitement de texte bien connu ou tel tableur présenté comme incontournable. La tentation de l'employeur est alors forte d'utiliser directement ses compétences en mettant à disposition, cette fois espérons le avec les licences nécessaires, les mêmes logiciels.6 L'argent qui ne traversera pas les frontières sera investi en formation.
Un changement complet des mentalités, une refonte de la façon de voir les choses serait pourtant tellement profitables. Plutôt que d'investir une fortune en licences, pourquoi ne pas utiliser ces sommes pour faire de la formation ?Oh bien sûr les stagiaires auraient des surprises. Ils découvriraient par exemple qu'on peut très bien faire du courrier au format pdf, un format exploitable par tous les systèmes informatiques qui se respectent, que le format xml est parfait pour stocker les informations d'un tableur. Ils découvriraient certainement aussi, et c'est certainement un des aspects les plus intéressants, qu'un tableur doit servir à faire du calcul et non du traitement de texte, que les données organisées sont tout aussi bien rangées et exploitées via un gestionnaire de bases de données et accessoirement, que la ligne de commande demeure le moyen le plus efficace d'obtenir quelque chose de précis de l'ordinateur. En un mot les stagiaires découvriraient une approche différente, plus informatique, plus performante.
Évidemment, il va sans dire que le passage à LINUX devra comporter les passerelles qui permettrons de récupérer le travail qui a déjà été réalisé, de faire une mise à jour éventuelle de celui-ci et d'en faire une nouvelle version. Soyez rassurés, il y a bien longtemps que les distributions courantes offres des outils qui permettrons à l'utilisateur de récupérer ses anciens fichiers. Il pourra même conserver ses habitudes, les bonnes et les mauvaises.
7 Ma conclusion
7.1 Améliorer le niveau général de connaissance
Une étude économique comparant les deux systèmes est à mon sens relativement illusoire. Par contre il est évident qu'une refonte des habitudes et un investissement massif dans la formation des sommes économisées sur l'achat de licences ne peut que conduire à une amélioration générale et très bénéfique des connaissances des utilisateurs. C'est certainement, du moins pour le domaine de l'utilisation bureautique, le principal apport potentiel à attendre de LINUX.7.2 Un article iconoclaste ?
Mon propos paraîtra certainement iconoclaste. Certes, j'ai à certains endroits forcé le trait. Ne pensez pas toutefois que je fasse de l'anti Redmond primaire et viscéral. Je pratique ce système tous les jours au travail. Puis rentré chez moi je me mets devant ma Linuxette pour mes activités privées. Je suis donc très bien placé pour faire une comparaison objective des deux systèmes. Un comparaison qui me fait dire aujourd'hui que 95%
des objections qui pourraient être faites à l'adoption de LINUX ne résistent pas à un examen attentif et à une démonstration convaincante. Le seul domaine dans lequel le retard de LINUX est évident est celui des jeux PC. Ces produits ne relèvent toutefois, à mon sens, pas de l'informatique.
10 différences fondamentales entre Linux et Windows
On croit avoir déjà tout dit. Et pourtant on arrive encoreà trouver des articles apportant un éclairage si ce n’est nouveau en tout cas bien construit et argumenté.
10 différences fondamentales entre Linux et Windows
Cela fait maintenant plus de 10 ans que je suis dans la communauté Linux. Depuis le tout début, je sais qu’il y a des différences basiques entre Linux et Windows qui les distinguera toujours. Cela ne veut pas dire, pas le moins du monde, que l’un est meilleur que l’autre. Cela veut dire qu’ils sont fondamentalement différents. Beaucoup, selon la perspective d’un système d’exploitation ou de l’autre, ne saisissent pas vraiment les différences entre ces deux moteurs. J’ai donc décidé qu’il pourrait être bien utile pour le public de faire la liste des différences primaires entre Linux et Windows.
1. Accès total vs pas d’accès
L’accès au code source est probablement LA différence la plus significative entre Linux et Windows. Le fait que Linux soit sous licence publique GNU garantit que les utilisateurs (de tout type) peuvent avoir accès (et droit de modification) au code jusqu’au noyau qui sert de fondement au système d’exploitation Linux. Vous voulez jeter un coup d’œil au code de Windows ? Bonne chance. À moins d’être membre d’un groupe trié sur le volet (et pour beaucoup une élite), vous ne verrez jamais le code qui constitue le système d’exploitation Windows.
Vous pouvez interpréter ceci depuis chaque rive du fleuve. Certains disent que le fait de donner un accès public au code ouvre le système d’exploitation (et les logiciels qui s’y exécutent) aux développeurs mal intentionnés qui se serviront de chaque faille qu’ils trouveront. D’autres disent que le fait d’avoir un accès total au code aide à générer des améliorations et des corrections de bugs plus rapides pour empêcher à ces développeurs mal intentionnés de venir à bout du système. Occasionnellement, je me suis plongé dans le code de quelques applications Linux, et au bout du compte, j’ai été heureux du résultat. Est-ce que j’aurais pu le faire avec une application Windows sans accès aux sources ? Non.
2. Liberté de licences vs restriction de licences
Avec l’accès au code, nous avons la différence entre les licences. Je suis sûr que chaque professionnel de l’informatique pourrait parler des heures des licences de logiciels pour PC. Regardons juste les aspects clés des licences (sans rentrer dans le jargon juridique). Avec un système d’exploitation Linux à licence GPL, vous êtes libre de modifier ce logiciel et de l’utiliser, même de le republier ou de le vendre (tant que vous mettez le code à disposition). Également, avec la GPL, vous pouvez télécharger une seule copie d’une distribution (ou application) Linux et l’installer sur autant de machines que vous le souhaitez. Avec la licence Microsoft, vous ne pouvez faire aucune de ces choses. Vous êtes limité au nombre de licences que vous achetez, donc si vous achetez 10 licences, vous ne pouvez légalement installer ce système d’exploitation (ou cette application) que sur 10 machines.
3. Support en ligne assuré par des groupes d’utilisateurs vs support payant
C’est un point qui fait fuir la plupart des entreprises. Mais ce n’est vraiment pas nécessaire. Avec Linux, vous avez du support grâce à une énorme communauté, via des forums, les moteurs de recherche, et plein de sites web spécialisés. Et bien sûr, si vous en ressentez le besoin, vous pouvez acheter des contrats de support à une des grosses entreprises Linux (par exemple Red Hat ou Novell).
Il est vrai que, quand vous utilisez le support de la communauté inhérent à Linux, vous y perdez pas mal de temps. Vous pourriez avoir un problème quelconque, poster sur une liste de diffusion ou sur un forum, et en dix minutes être noyé sous les suggestions. Ou alors ces suggestions pourraient prendre plusieurs heures avant d’arriver. Parfois, cela semble ne dépendre que du hasard. Mais, quand même, généralement, la plupart des problèmes avec Linux ont déjà été rencontrés, et sont documentés. Il y a donc beaucoup de chances pour que vous trouviez votre solution assez rapidement.
Côté face, le support pour Windows. Oui, vous pouvez prendre le même chemin avec Microsoft et vous fiez aux utilisateurs pour trouver des solutions. Il y a juste autant de sites d’aide/listes/forums pour Windows qu’il y en a pour Linux. Et vous pouvez acheter du support à Microsoft-même. La plupart des responsables d’entreprise sont des proies faciles pour le filet de sécurité apporté par un contrat de support. Mais la plupart des responsables n’ont pas eu à faire appel au dit contrat de support. Des diverses personnes que je connais, et qui ont utilisé soit un contrat de support payant Linux soit un contrat de support payant Microsoft, je ne peux pas affirmer que les uns étaient plus satisfaits que les autres. Cela amène bien sûr la question « pourquoi tellement de gens disent-ils que le support pour Microsoft est meilleur que celui pour Linux ? »
4. Support matériel complet vs partiel
Un point qui peu à peu tend à disparaître est le support matériel. Il y a des années, si vous vouliez installer Linux sur une machine, il vous fallait vous assurer de bien sélectionner chaque pièce, sinon votre installation n’aurait pas fonctionné à 100%. Je me souviens, vers 1997, d’avoir essayé de comprendre pourquoi je n’arrivais pas à détecter mon modem avec Caldera Linux ou Red Hat Linux. Après bien des recherches, j’ai découvert que j’étais l’heureux propriétaire d’un Winmodem. J’ai donc dû aller acheter un modem externe US Robotics, parce que c’était le seul modem dont je savais qu’il fonctionnerait. Ce n’est plus aussi fréquent à présent. Vous pouvez prendre un PC (ou un portable) et il y a toutes les chances qu’une ou plusieurs distributions Linux puisse s’installer et fonctionner presque à 100%. Mais il reste toujours des exceptions. Par exemple, la fonction hiberner/suspendre reste problématique sur beaucoup de portables, même si cela s’est beaucoup amélioré.
Avec Windows, vous savez que quasiment tout le matériel fonctionnera avec le système d’exploitation. Bien sûr, parfois (et je n’arrête pas d’en faire l’expérience) vous vous retrouvez à passer la majeure partie de la journée à la recherche des bons pilotes pour ce matériel dont vous n’avez plus le disque d’installation. Mais vous pouvez aller acheter cette carte Ethernet à dix centimes, en sachant qu’elle fonctionnera sur votre machine (pour autant que vous ayez ou que vous trouviez les pilotes). Vous pouvez aussi être assuré que quand vous achetez cette carte graphique incroyablement puissante, vous pourrez probablement l’exploiter au maximum.
5. Ligne de commande vs pas de ligne de commande
Peu importe ce qu’est advenu le système d’exploitation Linux et que l’environnement graphique de bureau soit désormais si extraordinaire, la ligne de commande sera toujours un outil précieux pour qui a besoin d’administrer sa machine. Rien ne remplacera jamais mon éditeur de texte préféré, ssh, et n’importe quel outil de ligne de commande donné. Je n’imagine pas l’administration d’une machine Linux sans la ligne de commande. Mais pour l’utilisateur de base il en va différemment. Vous pourriez utiliser une machine Linux des années sans jamais toucher à la ligne de commande. Pareil pour Windows. Vous pouvez quand même utiliser la ligne de commande dans Windows, mais très loin des possibilités sous Linux. De plus, Microsoft a tendance à cacher à ses utilisateurs l’invite pour utiliser la ligne de commande. Sans aller dans Exécuter et taper cmd (ou command, ou je ne sais trop quoi maintenant), l’utilisateur ne saura même pas que l’outil de ligne de commande existe. Et si un utilisateur réussit à atteindre la ligne de commande Windows, que pourrait-il vraiment en faire ?
6. Installation des applications centralisée vs non centralisée
Le titre de ce point pourrait vous laisser complètement baba. Mais réfléchissons-y une seconde. Sous Linux vous avez (avec presque toutes les distributions) un endroit central, où vous pouvez rechercher, ajouter ou supprimer des logiciels. Je parle des systèmes de gestion de paquets, comme Synaptic. Avec Synaptic, vous pouvez ouvrir un outil, chercher une application (ou un groupe d’applications), et installer cette application sans avoir à chercher quoi que ce soit sur le web (ou à acheter quoi que ce soit).
Sous Windows, rien de la sorte. Vous devez savoir où trouver le logiciel que vous voulez installer, le télécharger (ou mettre le CD dans votre machine), et exécuter setup.exe ou install.exe grâce à un simple double clic. Pendant longtemps, on pensait qu’il était de loin plus facile d’installer des applications sous Windows que sous Linux. Et pendant longtemps, on pensait bien. Plus vraiment maintenant. L’installation sous Linux est simple, sans effort, et centralisée.
7. Flexibilité vs rigidité
Je compare toujours Linux (surtout le bureau) et Windows à une pièce dont le plancher et le plafond sont soit fixes soit mobiles. Sous Linux, vous avez une pièce où vous pouvez rehausser ou abaisser le plancher et le plafond, à volonté, aussi haut ou bas que vous le voulez. Sous Windows, impossible de bouger ce plancher et ce plafond. Vous ne pouvez pas aller plus loin de ce que Microsoft a jugé nécessaire.
Prenez, par exemple, le bureau. À moins que vous ne soyez prêt à payer et à installer une application non-Microsoft qui peut changer l’apparence du bureau, sous Windows vous êtes coincé dans ce que Microsoft a déclaré être le meilleur bureau pour vous. Sous Linux, vous pouvez pratiquement adapter l’apparence et le comportement de votre bureau exactement à ce que vous voulez/ce dont vous avez besoin. Vous pouvez avoir autant ou aussi peu sur votre bureau que vous le voulez. D’un Fluxbox simple et plat à une expérience 3D Compiz extrême, le bureau Linux est l’environnement le plus flexible qui soit sur un ordinateur.
8. Les fans vs les entreprises
Je voulais ajouter ceci parce que même si Linux a dépassé de beaucoup ses racines universitaires, les utilisateurs de Linux ont tendance à être des fans qui occupent la tribune et sont prompts à débiter toutes sortes de raisons de choisir Linux plutôt que Windows. Je m’en rends coupable quotidiennement (je fais de mon mieux pour recruter de nouveaux fans), et c’est une étiquette que je revendique. Bien sûr, cela est perçu par certains comme moins professionnel. Après tout, pourquoi est-ce que quelque chose qui est désormais de digne d’un environnement d’entreprise a ou aurait besoin de pom-pom girls ? Le logiciel ne devrait-il pas se diffuser massivement tout seul ? De par la nature ouverte de Linux, celui-ci doit se débrouiller sans l’aide des budgets marketing et du gros portefeuille de Microsoft. En conséquence, les fans ont besoin de prêcher la bonne parole. Et le bouche à oreille est le meilleur allié de Linux.
Certains associent ce fanatisme au chahut universitaire qui confine Linux aux sous-sols des réunions de LUGS. Permettez-moi d’être en désaccord. Une autre entreprise, grâce à son simple lecteur de musique et à son téléphone, est tombée dans le même fanatisme, et pourtant l’image de cette entreprise n’a pas été écornée par ce fanatisme. Windows n’a pas ces fans. À la place, Windows a un bataillon d’administrateurs officiels qui croient au battage médiatique des parts de marché, des chiffres trompeurs qui les rassurent qu’ils seront employés jusqu’à la nuit des temps.
9. Médias amovibles automatiquement vs pas automatiquement
Je me souviens de cette époque où il vous fallait monter sa disquette pour pouvoir l’utiliser, et la démonter pour la sortir. Eh bien, ces jours sont presque terminés (mais pas complètement). Un problème qui nuit aux nouveaux utilisateurs est l’utilisation des médias amovibles. L’idée d’être obligé de « monter » manuellement un lecteur de CD pour accéder au contenu du disque est complètement étrangère aux nouveaux utilisateurs. Il y a une raison pour que ce soit ainsi. Parce que Linux a toujours été une plate-forme multi-utilisateurs, on pensait qu’en forçant un utilisateur à monter un média pour l’utiliser, cela empêcherait les fichiers de cet utilisateur d’être remplacés par un autre utilisateur. Pensez-y : sur un système multi-utilisateurs, si tout le monde avait instantanément accès à un disque qui venait d’être inséré, qu’est-ce qui les empêcherait de supprimer ou de remplacer un fichier qui venait juste d’être ajouté au média ? Les choses ont maintenant évolué au point que les sous-systèmes de Linux sont paramétrés pour pouvoir utiliser un périphérique amovible de la même façon que sous Windows. Mais ce n’est pas la norme. Et en plus, qui refuse d’éditer manuellement le fichier /etc/fstab ?
10. Les niveaux d’exécution superposés vs un seul niveau d’exécution
Je n’ai pas pu trouver un meilleur titre pour ce point, c’est donc une description. Ce dont je parle est la capacité inhérente à Linux de s’arrêter sur différents niveaux d’exécution. Ainsi, vous pouvez travailler soit en ligne de commande (niveau d’exécution ou runlevel 3) soit avec l’interface graphique (runlevel 5). Cela peut vraiment sauver votre chemise, quand votre serveur graphique est vraiment bien dézingué, et que vous devez régler le problème. Vous pouvez y arriver en démarrant sur le niveau d’exécution 3, en vous identifiant en tant que propriétaire du système, pour identifier/résoudre le problème.
Sous Windows, vous vous contentez d’une ligne de commande en mode sans échec, et là vous n’êtes pas sûr d’avoir les utilitaires qu’il vous faut pour régler le problème. Sous Linux, même en runlevel 3, vous pouvez quand même réussir à installer un utilitaire pour vous aider (tapez apt-get install application-de-votre-choix via la ligne de commande). Il y a de plus une autre utilité. Mettons que la machine en question est un serveur web ou un serveur de mails. Vous voulez lui allouer toute la mémoire dont vous disposez, donc vous ne voulez pas que la machine démarre sur une session graphique. Toutefois, il y a des moments où vous voulez vraiment l’interface graphique pour l’administration de votre machine (même si vous pouvez pleinement administrer un serveur Linux depuis la ligne de commande). Parce que vous pouvez exécuter la commande startx depuis la ligne de commande en runlevel 3, vous pouvez tout de même démarrer votre serveur graphique et avoir également votre interface habituelle. Sous Windows, vous êtes coincé sur une session graphique, à moins de rencontrer un gros problème.
C’est vous qui voyez…
Ce sont là 10 différences fondamentales entre Linux et Windows. À vous de décider si ces différences avantages l’un ou l’autre système d’exploitation. Moi ? Eh bien je pense être précédé par ma réputation (et mes opinions), je n’ai donc probablement pas besoin de dire que je suis convaincu que la balance penche du côté de Linux.
vendredi 4 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
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Pourquoi pensons-nous que si une femme se fait violer, c'est que, " quelque part" elle a dû le chercher ? (L'erreur fondamentale)
Nos comportements quotidiens reposent sur des mécanismes fascinants, parfois étranges, que des chercheurs ont réussi à mettre en évidence dans le cadre de publications trop souvent confidentielles.Je vous en place une par jour à disposition ici.
JUGEMENTS ATTRIBUTION ET EXPLICATIONS ttp://webwyre.blogspot.com/p/psychologie.html
JUGEMENTS ATTRIBUTION ET EXPLICATIONS ttp://webwyre.blogspot.com/p/psychologie.html
RESUME DES ARTICLES PSY PERCEPTION , ATTENTION, MEMOIRE, ET INTELLUGENCE
--- Pourquoi plus c'est bon, moins c'est long ? (La perception subjective du temps.)
Avez-vous déjà remarqué à quel point la dernière minute d'un match de foot dure longtemps quand c'est votre équipe qui mène ? Avez-vous remarqué combien une minute c'est long quand on attend derrière la porte des toilettes ?
Si un même moment peut être jugé plus ou moins long, c'est parce que la perception du temps, c'est subjectif... Vous trouvez par exemple que deux secondes, c'est court ? Alors coincez-vous le doigt dans une porte pendant deux secondes et vous allez voir combien deux secondes, c'est long...
Certaines situations semblent rallonger le temps qui passe. D'ailleur, les fumeurs vous le diront : quand on arrête de fumer le temps semble interminable... Et c'est aussi ce qu'une recherche démontre.
Dans cette étude, 22 non-fumeurs (12 hommes et 10 femmes) et 20 fumeurs régulier (12 hommes , 8 femmes ), tous àgés de 18 à 41 ans, ont été invités à estimer la durée d'un intervalle de temps qui durait en fait 45 secondes (Klein, Carwin et Stine , 2003).
Les fumeurs devaient participer à deux sessions : une fois en fumant comme d'habitude, et une seconde fois après qu'ils aient arrêtés de fumer pendant 24 heures. L'expérimentateur donnait à tous les participants la consigne suivante : " Je vais rentrer dans cette piéce et prononcer le mot "Début" puis le mot "Arrêt". Vous tenterez d'estimer le temps en secondes qui sépare ces deux mots. Essayez de ne pas compter, mais dites-moi juste combien de temps s'est écoulé. Les résultats montrent que les évaluations de temps faites par les non-fumeurs et les fumeurs avant la période d'abstinence sont semblables et assez précises. Par contre, après 24 heures sans cigarette, l'exactitude du fumeur diminue sensiblement comparativement aux estimations des non-fumeurs et de leurs propres évaluations avant la période d'abstinence. Le temps dure plus longtemps pour les fumeurs en période d'abstinence...
La Difficulté à estimer exactement le temps qui passe et une propension à le trouver même plus long qu'il ne l'est en réalité peut accroitre la difficulté à arrêter de fumer. Tout comme l'abstinence, la musique a également un effet important sur la subjectivité du temps ... Elle a tendance à le raccourcir.
Dans une recherche, on demandait à des étudiants d'attendre dans une salle. Dans une condition, de la musique pop était diffusée, dans une autre il n'y avait aucune musique, lorsque l'on demande ensuite aux étudiants d'estimer le temps d'attente, ceux qui avaient entendu la de la musique estimaient que le temps qu'ils avaient passé était plus court que les estimations faites par les autres (Stratton , 1992)
Lorsque dans un restaurant, on diffuse une musique avec un tempo lent, comarativement à un tempo rapide, les clients estiment que le temps qu'ils ont passé à table est plus court que la réalité (Coldwell et Hibbert, 1999). Enfin dans une dernière expérience, Guegen et Lepy (2001) mettaient des sujets en attente téléphonique. Dans une condition, le message d'attente était accompagné d'une musique , dans une autre condition, ce n'est pas le cas. Les résultats montrent que la musique conduit à estimer le temps passé comme étant plus court que dans l'autre condition.
La perception que nous avons du temps est surtout liée à notre horloge physiologique interne. Certains événements agissent sur cette "Boucle neuronale" et peuvent entrainer une modification du temps perçu. C'est par exemple le cas de la température. Selon certaines études , il semblerait que plus la température augmente et plsu le temps semble s'écouler rapidement. Lorsque l'on à de la fièvre, 40 minutes nous semble une heure (Hoagland et Reiser, 1934) C'est peut être une des raisons pour laquelle les vacances au soleil nous semblent si courtes.
Notre perception du temps peut également être modifiée par certaines hormones comme la dopamine. LEs personnes atteintes de la maladie de Parkinson (Déficit en dopamine) ont tendance à sous-estimer la durée des intervalles de temps court (Riesen et Schnider, 2004) L'adrénaline à aussi des effets sur notre "Chronomètre psychique" : elle l'accélère. Du coup, quand sur la route, on est préssé, stréssé et en retard, on a vraiment l'impression que l'univers tourne au ralenti et que les autres automobilistes n'avancent pas. Le monde entier se traine comme un véritable escargot devant notre voiture ... Nous avons alors une facheuse tendance à vouloir "speeder" les autres. Mais n'oublions pas qu'il vaut mieux perdre une minutes dans la vie que la vie en une minute ....
---Pourquoi les bulots vivent-ils moins longtemps que les huitres ?
-- Intelligence et espérance de vie.
Dans la vie, pourquoi vaut-il mieux être intelligent qu'imbécile ? Tout simplement parce qu'on vivra plus longtemps...
De nombreuses recherches ont ainsi démontré qu'il existait un lien étroit entre l'intelligence et l'espérance de vie. Par exemple, sur le plan de la santé physique, un chercheur a remarqué une corrélation entre une intelligence élevée et une préférence pour les régimes à faible teneur en sucre et en matière grasse et d'un autre coté qu'une intelligence faible était davantage lié à l'alcoolisme, à la mortalité infantile, au tabagisme, et à l'obeisité (Gootfredson, 2004)
Deux Australiens, O'Toole et Stankov ont effectué en 1992 une étude sur la santé de 2309 vétérans. Il ont étudié l'impact de 56 facteurs afin d'évaluer ceux qui pouvaient le mieux expliquer le décès des militaires hors combat passé 40 ans. Les chercheurs s'aperçurent que de toutes ces variables, le quotient intellectuel était celle qui avait l'impact le plus fort sur l'espérance de vie, chaque point de QI additionnel permettant une diminution de 1% de risque de mort. Dans une autre étude, O'Toole (1990) s'intéressa aux accidents de voiture et il mit en évidence que les militaires avec un QI de 100 à 115 avaient deux fois moins de risque de mourir en voiture que ceux qui avaient un QI de 85-100 et trois fois moins que ceux qui avaient un QI de 80-85. Conduire ce n'est pas piloter mais plutot faire des hypothéses, envisager le pire, se poser des questions, trouver des réponses, anticiper, se mettre à la place de l'autre pour comprendre comment il va réagir dans telle situation de conduite. Hors tout cela est lié à l'intélligence et les faibles QI ont plus de mal à évaluer les risques que les QI plus forts.
Taux de mortalité en voiture pour 10 000 hommes australiens âge de 20 à 34 ans :
QI : 100-115 Tx de mortalité 51,5
QI : 85-100 Tx de mortalité 92,3
QI : 80-85 Tx de mortalité 146,7
En 1932, l'Ecosse fut le seul pays qui examina le QI de tous les enfants scolarisés nés en 1921. Plusieurs décennies s'écoulèrent lorsque deux chercheurs (Whalley et Deary , 2001) cherchèrent à savoir ce qu'étaient devenus les 2792 enfants d'une petite ville (Aberdeen) qui avaient tous participé à cette étude en 1932. Les psychologues en retrouvèrent environ 80% 1084 étaient morts, 1101 étaient vivants, et 45 avaient quitté l'Ecosse. Ils collectèrent également les données concernant la santé de toutes ces personnes. Et quandles chercheurs mirent en relation le QI des habitants mesuré quand ils avaient 11 ans avec leur espérence de vie, on remarqua que le QI pouvait prédire si la personne serait encore vivante après 76 ans. Précisément, on constata que la baisse d'un écart type (15 points dans le test d'intélligence) était associé à une augmentation de 27% de décés par cancer parmi les hommes et de 40% parmi des femmes (Deary, Whalley et Starr, 2003).
On peut penser que ce n'est pas directement l'intelligence qui est mise en cause mais plutot la classe sociale, le niveau de revenu et les privations qu'il peut entrainer pour les bas salaires comme l'accès au soin.
D'autres chercheurs ont alors neutralisé cette variable socioéconomique. Ils constatérent la chose suivante : d'une manière générale, un écart type de QI en moins augmente le risque de décès de 17% ; par contre, lorsque l'on "contrôle" la classe sociale, ce risque n'est plus que de 12% 5Taylor, hart, Davey Smith, Starr, Hole, Whalley, Wilson et Deary, 2003) Quant aux causes du décès liées au QI, elles portaient surtout sur les maladies cardiovasculaires et le cancer du poumon.
Pour quelle raison l'intelligence prévoit-elle la santé ?
Selon les chercheurs, une intelligence plus élevée pourrait réduire la mortalité car elle permettrait ed comprendre plus facilement les enjeux et les facteurs de risques. Ainsi concernant le Tabac, les personnes les plus instruites ont commencé à stopper le Tabac avant les autres. Pour chaque augmentation d'écart type de QI, il y a 33% de probabilité en plus d'arrêter de fumer. Si l'on ajuste ces résultats à la classe sociale, on tombe à 25% , ce qui est encore trés important (Taylor et al, 2003).
Il faut comprendre que nous sommes, dans une forte proportion, acteurs et fournisseurs de notre propre santé. Ainsi, nous devons comprendre et apprendre la façon de nous protéger, rechercher activement la prévention, adhérer aux traitements et aux régimes prescrits, etc ... Et pour cela l'intelligence nous aide. Elle nous permet de savoir où aller chercher l'information préventive, comprendre les traitements, rester vigilant en identifiant les risques, faire des autocontroles réguliers, etc ...
Une étude met en évidence que 40 à 65% des patients avec une instruction faible ne sont pas satisfait des soins qu'on leur a procurés à l'hopital. Par contre, quand l'instruction est forte, les pourcentages s'élèvent de 5% à 24% (Williams, Parker, Boker, Pirikh, Pitkin, Coates et Nurss, 1995). Dans une autre recherche, 60% des diabétiques classifiés "Instruction faible" , n'ont pas su quelle correction apporter quand leur taux de sucre était trop haut ou trop bas (Williams, Baker, Parker et Nurss, 1998). Parmi des diabétiques, l'intelligence au moment du diagnostic de la maladie se corrèle de maniere significative (.36) avec la connaissance du diabète mesuré 1 an plus tard (Taylor, Friteuse et al, 2003). Le diabète, comme l'hypertension et beaucoup d'autres maladies chronique d'ailleurs, nécessite de nombreux autocontrôles et des jugements fréquents sur des processus physiologiques vitaux.
Gottfredson (2004) a démontré que généralement, l'instruction basse concernant la santé était liée à davantage de maladies, une plus grande gravité, des couts médicaux bien plus élevés, et une hospitalisation plus fréquente.
Conclusion :
Il existe bel et bien un lien entre l'intelligence et la santé. Cependant, ce lien n'est pas toujours systématique puisque pendant le seconde guerre mondiale, les hommes avec un QI haut sont davantage décédés au combat que ceux qui avaient un QI bas (Whalley et Deary, 2001).
Sur la base des études épidémiologiques présentées plus haut, prenons garde cependant de ne pas stigmatisé encore davantage ceux qui ont une intélligence faible. Au contraire, ces éléments doivent nous permettre d'infléchir les politiques et les pratiques en matière de soin afin qu'elles soient encore plus éfficaces. Elles devront tenir compte du fait que la compétence cognitive influence la santé et la survie.
En tout cas, c'est ce que recommandent Gootfredson et Deary (2004). En angleterre, les éducateurs de santé préconisent déjà que les matériaux de santé (notices, conduites à tenir ...) soient avec un niveau de lecture qui ne dépasse pas la classe de CM2/sixième.
--- La mémoire ne connaît pas l'interrogation. (Le biais d'affirmation)
--- Ou les mécanismes qui contribue à la rumeur
Que retient-on quand on lit une question ? En voila une drôle de question devez-vous penser ... Je répondrais : pas tant que cela car des travaux de recherche ont démontré clairement que la mémoire gomme la forme interrogative pour la remplacer par la forme affirmative ...
En 2006, Pandelaere et Dewitte ont demandé à des participants de lire des listes de phrases sur un ordinateur. Il s'agissait soit de questions, soit d'affirmations. Par exemple : " Les serpents d'eau douce nagent à l'envers " ou bien, " Les serpents d'eau douce nagent-ils à l'envers ? "
Dans un second temps, on distribuait aux étudiants une autre liste dans laquelle apparaissait chacune des phrases de premier document sous les deux formes (interrogative et affirmative). Les participants devaient retrouver la forme originale de la phrase lue dans la premiere liste.
On s'est aperçu que les étudiants se trompaient souvent : ils choisissaient davantage les phrases affirmatives même si celles-ci avaient antérieurement été présentées dans la première liste comme des questions.
D'après les chercheurs, lorsque l'on cherche à comprendre une question qui nous est posée, on se représente le contenu comme une proposition afin de se construire la situation en pensée. La représentation est alors stockée telle quelle en mémoire. Lors de la phase de rappel, le format est donc modifié ... En conséquence de quoi, on risque de ne pas se rappeler une question comme une question mais plutôt comme une affirmation...
CONCLUSION :
Finalement, notre cerveau n'est pas fait pour se souvenir des questions, il est fait pour se souvenir des réponses ...
C'est certeinement un des mécanismes qui contribue à la rumeur. Ques retiendra t-on d'une simple question dans la presse ou entendue dans la rue à propos d'une personne ?
Lisez les phrases suivantes : " M. Dupont est-il pédophile ? " , " M. Lefèvre est-il toxicomane ? " ou encore "la mére de Michou est-elle une voleuse ? ". Que conservera votre cerveau de ces simples phrases dans quelques heures ? Certeinement que Dupont est pédophile, Lefévre un toxico et la mére de Michou une voleuse...
D'ailleurs, il n'y a pas de fumée sans feu...
Sur un plan commercial, ceci implique que les questions utilisées dans les spots et annonces publicitaire peuvent étre confondues avec une information réelle sur le produit. Les questions pourraient ainsi augmenter la vulnérabilité du consommateur. Poser des questions induit le risque que les consommateurs prennent l'information comme une affirmation. Imaginons par exemple le slogan suivant : " Notre produit est-il indispensable ? " ou encore : " X est-il meilleur que Y" ou bien "Peut on manger autre chose que ... ? " ...
--- Pourquoi parlons-nous avec les mains ? (Le lien entre les gestes et la pensée).
Observez les gens, et pas seulement les Latins, vous verrez que, trés souvent, les mains s'agitent en accompagnement de la parole. Pourquoi avons-nous tant de difficulté à garder nos mains immobiles lorsque nous discutons ?
On sait que faire des gestes en parlant accentue le sens, la signification de ce que l'on peut dire (Morford et Goldin-Meadow, 1992). On a longtemps pensé que communiquer avec les mains tout en parlant était un vestige de la fçon dont les hommes (ou plutot leur ancétres) s"exprimaient il y a plusieurs millions d'années, à l'époque d'un passé "Préverbial". Mais, dernièrement, des chercheurs ont proposé une nouvelle explication, mettant en évidence que ces gestes pouvaient faciliter le cours de notre propre pensée.
Goldin-Measdow et ses collégues (2001) ont effectué une étude impliquant 40 enfants et 36 adultes. L'expérience se déroulait en quatre phases.
Premièrement, les enfants devaient trouver les résultats d'une additions sur un tableau noir, alors que les adultes étaient invités à résoudre des problèmes de facturation.
Deuxièmement, Les chercheurs ont donné aux participants une liste de lettre et de mots à apprendre par coeur.
Troisièmement, ces enfants et ces adultes ont été invités à expliquer comment ils avaient trouvé la solutiions à leurs problèmes de maths. Dans cette phase, la moitié des participants n'était pas autorisé à faire des gestes en parlant, elle devait garder ses mains immobiles au-dessus de la table pendant ses explications de mathématiques. A l'autre moitié, il n'etait rien demandé sur le plan de la gestuelle, celle ci etait donc autorisée.
Quatrièmement, les chercheurs ont demandé aux adultes et aux enfants de leur donner le maximum de mots et de lettres de la liste apprise par coeur.
Les résultats furent surprenants : Les chercheurs constatérent que les gens à qui l'on avait permis de faire des geste se rappelaient en moyenne 20% de mots et de lettres en plus que l'autre groupe.
Selon les chercheurs, l'explication était la suivante : demander à des gens d'expliquer comment ils ont résolu leurs problèmes de mathématiques, alors que leur cerveau effectue en même temps une rétention de mots et de lettres, entraine une "charge mental" importante. Comme les gens qui ont pu faire des gestes ont eu une meilleure performance de rappel que les autres, il semble bien que les gestes réduisent la charge mentale en libérant des capacités qui peuvent alors étre employées pour garder les mots à l'esprit.
Mais une question demeure : Pourquoi faire des gestes libérerait-il des ressources ? Selon Goldin-Meadow et les collègues, le geste remplacerait certeines explications verbales. Le traitement de l'information en serait donc facilité, et l'effort réduit. Faire des gestes peut également faciliter l'accés ç certains mots grace à l'activation de mémoires autres que la mémoire verbale, ce qui favoriserait alors le processus de la parole.
Cette expérience nous permet également de mieux comprendre pourquoi les aveugles se servent aussi de leurs mains, lorsqu'ils discutent, ou encore pourquoi nous faisons des gestes en parlant au téléphone, alors que notre interlocuteir ne nous voit pas.
Conclusion :
Oubliez les injonctions de votre grand-mère qui vous interdisait de faire des gestes en parlant, sous prétexte que ce n'est pas correct. En effet, les recherches suggèrent que faire des gestes peut nous aider à libérer des ressources cognitives. Ces dernières peuvent alors étre employées ailleurs. S'exprimer avec l'aide des mains libère ainsi la pensée et nous aide à mieux organiser nos propos.
Faire des gestes en discutant, c'est un peu comme ajouter une barette de mémoire à son vieil ordinateur, les applications tournent mieux, surtout en mode multitache.
--- Pourquoi les radiologue ont-ils arrêté de fumer ?
Préférez-vous une histoire bien racontée, même si elle ne prouve rien, à un exposé abstrait et rempli de statistiques éclairantes ? si c'est le cas, rassurez vous, vous êtes normale, car la plupart des gens sont dans ce cas. La raison : On est plus sensible à une information concrète qui suscite "l'imagerie" qu'a une information abstraite (Nisbett et Ross, 1980)
Imaginez que vous vouliez acheter une télévision. Vous lisez les revues spécialisées et découvrez que, statistiquement, toutes les qualités requises convergent vers le poste X12 de chez Phillips. Il est conseillé par une majorité d'experts, et c'est, de plus, celui qui caracole en tête des ventes depuis quelque temps. Vous rencontrez votre collégue de bureau et vous lui parler de votre futur achat. Celui-ci vous répond : " Tu es fou, tu ne vas tout de même pas acheter une Phillips, mon voisin n'a eu que des problèmes avec cette marque, la télécommande ne marchait pas, le son puis l'image ont disparuet , enfin, il lui a fallu attendre trois mois avant qu'on lui échange ..." Le discours au vitriol de votre collégue laissera très certainement des traces sur votre décision dans le choix de la marque, même si, auparavant, vous avez lu les tests et autres statistiques chiffrées. C'est d'ailleurs ce que soutient l'éxpérience suivante.
Borgida et Nibette (1977) divisérent en deux groupes des étudiants désireux de s'inscrire en formation de psychologie. Chacun reçut des informations sur cette discipline.
Pour un groupe, il s'agissait de statistiques regroupant plusieurs dizaines de jugements d'étudiants ayant évalué différent cous de psychologie, ainsi qu'un petit échantillon de commentaires écrits sur les cours. Pour l'autre groupe, il s'agissait d'une rencontre en tête à tête avec deux étudiants de psychologie qui donnérent exactement les mêmes informations, mais de foçon oral et non plus sous la forme écrite. Les chercheurs demandérent ensuite aux sujets quels cours ils avaient projeté de suivre, mais aussi leur niveau de confiance dans leur choix.
Les étudiants furent davantage affectés par l'information en tête à tête que par l'information statistique. En effet, Comparativement aux sujets qui s'étaient retrouvés face aux informations statistiques, ceux qui avaient reçu l'information "vivante" manifestérent l'intention de prendre davantage de cours évalués de façon positive et moins de cours évalués de façon négative. Ils exprimèrent également une plus grande confiance en leurs choix.
L'étude indique donc que les recommandations en tête à tête peuvent etre plus influente que les ecrits.
Conclusion :
Les grands manipulateurs tentent souvent de généraliser à partir d'une observation isolée et bien racontée. Staline disait : " La mort de milliers de soldats soviétiques et une statistique, la mort d'un soldat est une tragédie". Cette phrase illustre bien notre façon de raisonnez. Un conflit impliquant des milliers de morts éveille bien moins notre conscience que l'image d'un homme allongé dans la rue et baignant dans son sang ou encore que celle d'un enfant que l'on mettra plusieurs heures à sortir des décombres de sa maison aprés un tremblement de terre .... C'est également la raison pour laquelle les radiologues furent la premiére catégorie de professionnels à arrêter de fumer lorsque les chercheurs découvrirent que le tabac provoquait le cancers du poumon ...
--- Pourquoi utilisez-vous parfois le sel à la place du sucre ? (L'esprit passif)
Avez-vous remarqué le nombre d'actions que nous effectuons par simple habitute, sans même y penser ? Certains de ces comportements "mécaniques" ne sont pas sans nous poser quelques petits problèmes : à qui n'est il jamais arrivé de se rendre machinalement à son ancien domicile en sortant de son travail, alors même qu'il avait déménagé (ou divorcé) depuis plus d'un mois ? Qui n'a jamais retrouvé le pain dans le réfrigérateur aprés avoir débarassé la table ? Qui ne s'est jamais étonné d'avoir effectué un trajet sans se souvenir de la moitié du chemin parcouru et de se dire, dans un moment de lucidité : " Tiens,Je suis déja la ? "
Nous agissons souvent dans un état d'esprit "passif", un état de " base tension cognitive", et, bien souvent, nous nous contentons d'observer que certains éléments sont présents dans la situation pour déclencher machinalement un comportement.
Par exemple, il suffit de croiser une personne connue pour lui demander machinalement : " Ca va ? " , sans meme nous préoccuper de la réponse. Les maitres d'hotels posent automatiquement la même question aux clients qui rentrent dans leur restaurant : " c'est pour diner ? " et les clients, à l'esprit passif, ne s'en étonnent pas.
Même les enfants se limitent à vérifier que certeines régles de succession d'événements sont réspéctées, afin d'éviter d'avoir recours à une observation méticuleuse et complexe. C'est la raison pour laquelle un enfant qui commence l'apprentissage de la lecture pourra lire parfois "Camembert" au lieu de "Campagne". Les mots commencent de la même façon, il n'ira parfois pas plus loin pour en déduire le mot.
Cet engagement prématuré sur la base d'un seul aspect des choses peut également nous amener à verser du sel à la place du sucre dans notre café, simplement parcequ'ils sont de la même couleur et se trouvent tous deux sur la table. C'est vrai que, bien souvent, notre pleine lucidité n'est nécessaire que lorsque nous devons prendre des décisions importantes ou quelque chose nous empéche de nous comporter machinalement. Le reste du temps nous fonctionnons en pilotage automatique, comme le démontre l'expérience suivante.
Un expérimentateur attendait qu'une personne arrive devant une photocopieuse pour surgir d'un couloir et lui demander s'il pouvait l'utiliser avant lui (Langer, Blank et Chanowitz , 1978 ) . Selon les conditions, le chercheur utilisait l'une des trois requêtes suivantes :
A - Excusez-moi , j'ai cinq pages à photocopier, puis-je utiliser la machine ? (Absence de justification)
B - Excusez-moi j'ai cinq pages à photocopier, puis-je utiliser ma machine, car je suis trés préssé ? (Justification Valide)
C - Excusez-moi, J'ai cinq pages à photocopier, puis-je utiliser la machine, car je dois faire des photocopies ? (justification faible)
Les chercheurs constatèrent que 60% des gens acceptaient de céder leut place dans la conditions " absence de justification". En revanche, ils furent 94% quand la justification était valide, et , plus étonnant , 93% lorsque la demande était assortie d'une justification faible.
D'après Langer et ses collégues, dans la vie, nous nous contentons simplement de vérifier que le cours des choses est normal et que les événements se déroulent selon le scénario habituel. Or, habituellement, lorsqu'on fait une demande, on y ajoute une justification. Nous nous attendons à ce que les gens nous donne raison, quand ils nous sollicitent ("Peux-tu me prêter ta voiture, parce que la mienne est tombée en panne ? " ). Si une raison est présente, nous considérons alors que la demande est justifiée, et peu importe la valeur du "parce que ".
Dans l'expérience, le gens s'assument simplement que le scénario est respecté sans analyser davantage. La demande "C" a beau etre assortie d'une raison faible (en effet, pourquoi voudrai-t-on faire des photocopie, si ce n est pour faire des photocopies ?), cela suffit pour satisfaire les sujets qui acquiesceront de maniere automatique sans évaluer les arguments. En revanche, dans une autre expérience, lorsque les chercheurs tentèrent une demande plus coûteuse (ving photocopie au lieu de cinq), les sujets du groupe "C" redescendirent sur terre et n'acceptèrent de se faire dépasser que dans 60% des cas.
Conclusion :
Retenez que nous déclenchons souvent le pilotage automatique de nos actions et que notre "esprit passif" peut parfois nous conduire à accepter des demandes que l'on pourrait ensuite regretter.
Certeines personnes semblent avoir pris conscience du phénomène et en font parfois usage à nos dépens. C'est, par exemple, le cas si vous acceptez de rendre service en attrapant une boite de petits pois placée sur la derniere étagère d'un placard, simplement parce que vous avez eu l'impression que la personne qui vous sollicite vous a mis en valeur de la façon suivante : " Toi qui a de si grand bras , pourrais-tu m'attraper cette boite ? "
--- Pourquoi sommes-nous si loin de l'étranger ? (Dustorsion dans l'évalutaion des distances entre les ville)
Etes-vous fort en géographie ? Meme si vous répondez non, vous connaissez quand meme un tant soit peu l'europe. Vous n'aurez donc pas de mal à repondre à la question suivante : Qu'est-ce qui est le plus proche de paris , la ville de Bruxelles ou celle de Strasbourg ?
Si vous avez répondu Strasbourg, vous étes victime d'une illusion : celle de la distorsion des disctances entre les villes de votre pays. En effet, Paris et bien moin loin de Bruxelles (265KM) que de Strasbourg (399Km). Seulement voila, Strasbourg, c'est chez nous... (heu enfin maintenant ;-) ) et nous avons une facheuse tendance à minimiser les distances qui existent entre les villes de notre pays comparativement à la distance entre une ville de notre pays et d'un pays étranger.
C'est ce que démontré Burris Et Branscombe en 2005 :
Ces deux echercheurs ont éffectué six expériences afin d'exploiter comment les individus precevaient les distances. Dans les trois premières, les participants américains devaient évaluer des distances entre deux villes (A et B) situées aux USA. Puis secondairement entre "A" et une autre ville située à l'étranger (C) mais qui etait en réalité à la meme distance de (A) que (B) l'etait de (A). Les américains furent victime d'une illusion : Ils surestimèrent la distance entre la ville étrangére et la ville américaine par rapport à la distance entre les deux villes américaines. Dans les autres expériences, ce fut au tour des canadiens de surestimer les distances avec les villes canadiennes. De plus , les chercheurs, s'apercurent que la déformation de distance se produisait uniquement en franchissant sa propre frontiére, et non pas en franchissant des frontiéres pour mesurer des distances entre un endroit étranger et un autre endroit étranger.
Conclusion :
Quelle est la raison de cette erreur ? L'explication n'est pas vraiment connue. Toujours est il que selon les chercheurs, passer psychologiquement la frontiére de son propre pays crée une illusion visuelle qui fausse les évaluation de distance... La raison est peut étre liée à l'itinéraire que l'on imagine pour se rendre à cette ville étrangére. Itinéraire plus complexe et qui oblige notre cerveau à davantage de travail. Sur cette méme base, remarquez à quel point lorsque l'on voyage, le chemin aller nous semble plus court que le chemin retour. A l'aller, on découvre, on mémorise, au retour, le cerveau se repose, c'est plus simple et le trajet semble plus court ....
On pourrait se demander si le fait de passer la frontiére en pensée ne fausserait pas égallement l'évaluation de la gravité des événements. Il est vrai que l'on a souvent l'impression à travaers la presse que 10 tués en France est une catastrophe plus importante que 1000 morts à l'étranger ....
--- Sommes nous tous mythomanes ? (Les faux souvenirs)
Etes-vous surs que tous les souvenirs que vous avez en mémoire et auxquels vous faites appel de temps en temps, sont de vrai souvenirs ? En d'autres termes, etes-vous certain d'avoir réellement vécu tous ces souvenirs ?
En fait, de nombreuses recherches suggèrent que nous prétendons souvent nous rappeler de choses auxquelles nous n'avons jamais été exposés ! comme le prouve la recherche ci-dessous, la memoire est faillible ...
Thomas et Loftus (2002) ont demandé à des étudiants de prendre part à leur expérience. Certains d'entre eux devaient exécuter des actions bizarres et familiéres, d'autre participants devaient simplement s'imaginier en train de les réaliser. Les actions familiéres etaient , par exemple, de faire tomber une piece de monnaie. Un exemple d'actions bizzarres etait d'écraser un chocolat avec une boite de fil dentaire.
Deux semaine plus tard, les chercheurs ont presenté aux participants une liste d'actions en leur demandant :
1 - Si ces actions avaient été présentées dans la premiere phase de l'experience
2 - S"ils les avaient imaginées ou exécutées.
Ce qui est etonnant, c'est que les étudiants ont dit se souvenir de certeines actions bizarres qui figuraient sur la liste mais qui ne leur avaient jamais été présentées en session originale. Mais surtout, ils ont également rapporté qu'ils ne les avaient pas éxécutées. 15% se sont meme rappelés avoir embrassé une grenouille ! (Ce qu'ils n'avaient pas, bien entendu).
Dans une autre étude. Loftus (2003) a montré comment de faux souvenirs, pouvaient etre implantés à partir de la vision.
Des étudiants ayant tous effectué un séjour à Disneyland dans leur enfance ont été exposés à une publicité décrivant une visite dans ce parc à thèmes. Sur la photo présentée, on pouvait voir Bugs Bunny à coté d'un enfant qui lui serrait la main. Les participants ont ensuite été intérrogés sur leurs souvenirs d'enfance.
35 % de ces sujets indiquérent se souvenir de leur rencontre avec Bugs Bunny à disneyland et de lui avoir serré la main. Quand ces sujets ont été invités à decrire avec précision cete rencontre, 62% se souvenaient lui avoir secoué la main et 46% l'avoir embrassé. Quelques personnes se rappelaient lui avoir touché les oreille ou la queue. Une personne s'etait meme souvenue qu'il tenait une carotte (Quelle mémoire !!! )
Tout cela serait parfait sans l'existence d'un petit détail : Bugs Bunny est la propriété de Warnes Bros et n'a donc jamais mis les pattes chez Disney .... La publicité etait fausse et les souvenirs des participants égallement ...
Une derniere recherche illustre la façon dont nos souvenirs peuvent etre influencés par des personnes particulièrement persuasives.
Croyant participer à une recherche sur la validation d'un instrument mesurant la fréquence des événements rares qui se sont produits trés tot pendant l'enfance, 128 étudiants ont été amenés à remplir un questionnaire.
Parmi toutes les questions auxquelles les étudiants devaient répondre, seules trois intéressaient réellement les chercheurs : " avez vous été perdu dans un espace public ? " , " avez vous ete abandonné (temporairement ) par vos parents ? et "vous etes vous trouvé seul et perdu dans un endroit peu familier ? "
Les chercheurs n'ont conservé, pour la second phase de l'experience, que les 50 participants ayant repondu négativement à ces questions.
La moitié recut quelques temps plus tard un appel téléphonique d'un psychologue clinicien leur demandant une participation pour une étude sur le réve et le sommeil. L'autre moitié n'a pas participé à cette seconde phase.
Lors d'un entretiens individuel, le thérapeute faisait un petit topo général sur la fonction réves en expliquant qu'ils n'etaient rien d'autre que la manifestation d'événements "reprimés" qui se sont produits avant l'age de 3 ans, comme par exemple, avoir été perdu dans un endroit public ou encore avoir été abandonné par ses parents. Les participants étaient ensuite invités à décrire leur reve et a en faire un commentaire. Puis le psy donnait sa propre interprétation du réve à l'étudiant.
La teneur de leurs réves n'etait pas prise en compte, et tous les participants recevaient la meme suggestion : " il se dégage de votre réve une expérience critique qui semble vous étre arrivée trés tot dans votre enfance ... "
Si le participant declarait avoir révé qu'il était en train d'effectuer tout seul une randonnée vers le sommet d'une montagne et que le temps était frais, alors le psychologue expliquait que ce réve signifiat que l'etudiant avait vécu une experience "Froide" traumatisante, un jour ou il s'etait retrouvé seul. Et si le réveur etonné soutenait qu'il adorait la montagne, alors le psy insistait en diasnt que " rever de gravir un sommet " est un défi que l'on se lance pour dépasser un souvenir angoissant. Quand le participant maintenait qu'il ne se rappelait pas un tel evenement, le clinicien arguait du fait que les experiences désagréables vécues dans l'enfance peuvent etre enfouies dans la mémoire mais rejaillissent dans les rêves.
A partir de n'importe quel réve, le psy cherchait à induire l'idée qu'un souvenir d'abandon etait refoulé dans "l inconscient " de l'étudiant.
Un mois plus tard, les 50 étudiants remplirentent une seconde fois le questionnaire d'événements de vie, les chercheurs constatérent alors que ceux qui avaient participé à l'interprétation de leur réves etaient beaucoup plus confiants que les étudiants du groupe controle, dans l'idée d'avoir été abandonné ou perdu par leurs parents avant l'age de 3 ans ... Les étudiants avaient modifié leurs souvenirs.
Conclusion :
Ces expériences sont amusantes, elles nous apprennent que nous nous fabriquons des souvenirs et que notre mémoire n'est pas aussi infaillible que nous nous l'imaginons.
Il semble d'ailleurs que certaines publicités jouent avec les faux souvenirs en nous montrant des scènes qui nous rendent nostalgique, comme des enfants sauant sur les genoux de leur grands-méres ou batifolant dans les prés
Nous aimons ces publicités, car nous croyons qu'elles nous rappellent notre enfance. Mais avons-nous réellement sauté sur les genoux de notre grand-mére ou mangé le caramel que notre grand pére nous donnait avec amour, lorsque nous avions 4 ans ? Soulignons également que les faux souvenirs peuvent etre plus inquiétants, quand ils concernent les déclarations faites par les témoins de scénes de crime ....
--- Pourquoi vaut-il mieux que votre meilleure copine soit laide ? (L'effet contraste)
Réalisez l'experience suivante : prenez trois récipents. Remplissez le premier d'eau froide, le deuxieme d'eau chaude et le dernier d'eau tiède. Plongez en meme temps votre main droite dans droite dans l'eau froide et votre main gauche dans l'eau chaude. Laissez mijoter quelques instants ... Plongez ensuite vos deux main dans le récipient d'eau tiéde.
Que se passe-t-il ? vous êtes surpris de constater que la température de l'eau tiéde parait bouillante à votre ain droite et glacial à votre main gauche. Vous venez d'expérimenter l'effet de contraste...
Ce petit jeu montre qu'un même objet, peut etre percu de façon très différente selon la nature de l'événement qui précéde. Les recherches effectuées autour de ce phénoméne indiquent que l'effet de contraste s'applique à toutes les formes de perceptions....
Dans l'une de leurs expériences, des chercheurs ont diffusé à des résidents masculins d'une cité universitaire deux programmes télé différents (Kenrick et Gutierres , 1980). La moitié d'eux visionnait un épisode de Drôles de dames, l'autre, un épisode d'une émission quelconque.
Ils ont ensuite demandé aux étudiants d'évaluer la photographie d'une inconnue et de lui donner une note.
Il est amusant de constater que ceux qui avaient regardé un épisode de Drôles de dames jugeaient l'inconnue beaucoup moin séduisante que ceux qui avaient suivi un autre programme. Il semble que la beaté des actrices de la série ait, par contraste, fait apparaitre l'inconnue moins attirante ...
Dans d'autres études, ces mêmes chercheurs ont constaté que non seulement l'effet de contraste influence les évaluations que nous faisons des etrangers, mais égallement la facon dont nous percevons notre propre pouvoir dce séduction.
Kenrick et ses collégues ont simplement demandé à des femmes d'observer des photographie d'autre femmes.
Dans une condition la photo représentait une personne trés belle, alors que pour les participantes de l'autre condition, il s'agissait de la photo d'une personne banale. Les chercheurs ont ensuite demandé aux femmes de s'autoévaluer sur différentes dimensions.
Les résultats ont montré que les participantes qui avaient été préalablement exposées à des photos de femmes fortement attirantes, se jugeaientmoins attractives et comme étant des compagnes moin acceptables, que ne l'ont fait les femmes qui avaient vu des photos de femmes plus ordinaires...
Cela dit, l'effet de contraste peut tout autant jouer en notre faveur. Ainsi, une femme (ou un homme) dont le physique est " moyen " semblera plus attirante, si elle (il) entre dans une salle ou ne sont présentes que des femmes (homme) sans attrait.
Dans une étude de Morse et Gergen (1970), des participants croyaient se presenterà un entretien d'embauche pour un nouveau travail. Chacun d'eux devait attendre seul dans une pièce avant de voir le recruteur. Au bout de quelques instants, un autre postulant (complice) entrait et s'asseyait sur une chaise.
Dans une condition, ce nouveau venu etaient trés élégant, avec une petite malette qu'il ouvrait de temps en temps pour laisser voir son contenu : du matériel de bonne qualité, bien rangé.
Dans une autre, la personne était très négligée. Elle portait un pul plein de taches et semblait ne pas s'être rasée depuis plusieurs jours.
On distribuait ensuite différents documents à remplir aux sujets del'experience dont une echelle permettant d'évaluer l'estime de soit.
Les résultats montrérent que l'entrée de " M. Propre " avait conduit à une baisse importante de l'estime de soi des participants, et celle de "M. Sale ", à une augmentation.
L'effet de contraste peut égallement étre un obstacle à l'évaluation. C'est notamment le cas chez les enseighants.
La personne qui corrige un devoir sera souvent influencée par la qualité de la copie précédente. PAr exemple, des copies de trés bonne qualité entraineront une sous-estimation de la copie suivante. (Noizet et Caverni, 1978)
Conclusion :
Sachez tirer parti de l'effet de contraste et méfiez-vous des situations commerciales qui en usent. Supposez, par exemple, que vous ayez besoin d'un nouveau costume ou d'un nouvel ensemble. Vous vous rendez alors dans une boutique spécialisée. La technique du vendeur consistera bien souvent à vous présenter les articles les plus chers dans le but d'augmenter la probabilité de vous vendre un autre produit moin onéreux mais pas encore suffisamment abordable pour que vous l'achetiez d'emblée. Si vous avez compris l'effet de contraste, vous admettrez que le professionel aurait tout à perdre en inversant l'ordre de présentation des produits ...
--- Avez vous grandi de quelques centimètres le jour ou vous avez eu votre Bac ? L'accentuation sociale.
Pensez-vous avoir gagné quelques centimètres aux yeux des autres depuis que vous avez eu une promoion ? Aussi etonnant que cela puisse paraitre, on doit pouvoir repondre par l'affirmative, si l'on se fie aux travaux de Dannenmaier et Thumin
Ces chercheurs ont demandé à 46 éléves infirmiéres d'estimer la taille de plusieurs personnes appartenant à leur institut de formation.
Sans l'aide d'un quelconque instrument de mesure, les étudiants devaient évaluer la hauteur du sous-directeur, de leur professeur, ainsi que celle de deux de leurs camarades de classe.
Dannenmaier et Thumin ont remarqué qu'il existait un rapport entre le statut de la personne à évaluer et l'estimaton de la taille : plus la personne a de l'autorité, plus grand est l'écart entre sa taille réelle et celle estimé par les étudiants.
Il ressort de cette expérience que la taille perçue peut étre liée à l'importance sociale attribué. Ainsi, la signification sociale ou encore l'importance que nous donnons aux gens et aux objets peut parfois influencer notre perception.
Conclusion : Finalement, nous avons tendance à percevoir comme plus grands, plus gros, et peut-etre meme plus lourds les objets et les gens qui possédent une valeur sociale importante.
D'ailleurs, ne dit-on pas dans certains pays que l'on connait l'importance d'un homme à la place (surface) qu'il occupe ?
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